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De quoi se compose un pique-nique ?
Cinq ingrédients incontournables doivent figurer au menu. Pas un de plus, pas un de moins. Les cinq piliers de la sagesse. Les cinq roues du carrosse. Les cinq cavaliers de l'Apocalypse:
• Jambon
• Chips
• Œuf
• Mayonnaise
• Banane
Avec ça, vous êtes paré. Il y en a pour tous les goûts. Selon l'état de la circulation, l'importance de votre retard ou la qualité de votre self-control, vous pouvez décider de pique-niquer en roulant, ou de vous arrêter au bord de la route.
• Manger en roulant permet de préserver la moyenne. C'est là un avantage non négligeable. Maman pioche dans un sac isotherme, improvise avec le talent qu'on lui connaît une petite recette miracle à partir de ces ingrédients modestes, et glisse à chaque passager une oeuf-mayonnaise, une roulade de jambon aux chips, ou alors un oeuf-banane, des chips-mayonnaise, un mayonnaise-banane, une oeuf chips, les combinaisons sont presque infinies. L'inconvénient de ce repas express n'apparaît que le lendemain, quand on décharge la voiture à Sainte-Maxime : gras de jambon dans le cendrier, miettes de chips écrabouillées entre les sièges, tache de mayonnaise, épluchures de banane, coquille d'oeuf : le spectacle est rude. Mais bon ... on est en vacances .. alors hein ... COOL!
• S'arrêter sur une aire de repos permet d'éviter cet écueil et de laisser toutes ces épluchures biodégradables aux petits oiseaux friands, comme chacun sait, de gras de jambon. On peut en outre, et c'est là un point qui retiendra probablement l'attention de votre femme de vos enfants, profiter de l'arrêt momentané du véhicule pour satisfaire une fois de plus des besoins qui vous semblent de moins en moins naturels, vu leur fréquence.Certains automobilistes s'équipent d'un matériel adapté au pique-nique routier et cumulent ainsi les joies de l'alimentation et du camping : table pliante en Formica; sièges pliants en toile, parasol pliant, transats pliants, barbecue pliant, chapelet de merguez pliants, sardines grillées. On peut ainsi améliorer notablement le menu, pour peu que l'on parvienne à faire cuire les damnées vieilles merguez. Évidement, les risques de provoquer l'un de ces incendies de forêts qui égayent nos étés sont considérables; mais, au moins, la voiture n'est pas tachée. Cependant, un minimum de précaution s'impose, ne serait-ce que par respect pour la nature:
- On ne fait par griller de sardines dans une pinède;
- Le trognon de pommes est biodégradable, pas la canette de Kro;
- En partant, on n'oublie pas Mémé dans son transat.
• S'arrêter sur une aire de repos présente tout de même quelques inconvénients. Car enfin on est là, peinard, paisible, à regarder les autres abrutis s'énerver dans les embouteillages en sirotant son pastis bien frais (le sac isotherme) et on en oublierait presque qu'il faut repartir, à moins de décider, pourquoi pas, de passer les vacances sur l'aire de Villemonble-Bellevue où, tout de même, il faut le noter, il n'y a pas de piscine.
Au moment de redémarrer, en pénétrant dans l'habitacle surchauffé, le conducteur connaît invariablement un moment de doute. On le comprend, En trois heures de route, il n'a progressé que de soixante-deux kilomètres, et les enfants commencent déjà à se battre.
• Que faire?
• Faut-il vraiment continuer ?
• N'y a-t-il vraiment aucun recours ?
Bien sûr que si ...
Pour toi, pour moi comme pour d'autres, c'est le début des vacances d'été. L'occasion de partir pendant quelques semaines et de décompresser, à condition toutefois de quitter son travail et ses occupations l'esprit tranquille, et de ne rien oublier d'important derrière soi.
Si tu es un peu chaotique ou du genre angoissé, voici quelques conseils qui peuvent t'aider.
Après de telles difficultés, nos lecteurs les plus optimistes pourraient se croire autorisés à espérer une stabilisation du paroxysme : il n'en est rien. Car enfin, dans cet habitacle surchauffé, bondé de monde, de valises, de raquettes de tennis et de chats qui griffent, il va falloir vivre dedans durant des heures. Et cette cohabitation effroyable ne va pas aller en s'améliorant, ah ah! ça ... certainement pas!
Car la route des vacances est encombrée. C'est à n'y rien comprendre : des millions de « congés payés » ont pris le départ en même temps que vous, ce 1er Août. C'est à croire qu'ils se sont donné le mot ... ça va être long. Comment passer le temps et garder son self-control au beau milieu d'un embouteillage généralisé, alors que la sacrée chouette petite famille commence à donner des signes d'agitation ?
La prévention routière conseille d'interrompre le trajet par de fréquents arrêts toutes les deux heures environ. Le réflexe naturel est de se demander si ces gars-là ne se fichent pas de la « gueule du monde », étant donné que ça fait déjà vingt minutes que vous n'avancez pas d'un mètre, bloqué sur la voie du milieu de l'autoroute du Soleil. Néanmoins, ces damnés vieux bougres connaissent leur boulot. Les arrêts sont le lot inéluctable du conducteur qui part en vacances en famille.
Vous le découvrirez tôt ou tard, ami du bitume, il y a deux sortes d'arrêts:
1. L'arrêt pipi
2. L'arrêt mal-au-coeur.
N'attendez aucune pitié, aucune compréhension de vos passagers. Vos enfants sont adorables, mais il serait vain de leur demander de se retenir jusqu'à Sainte-Maxime. D'autant que votre femme prendra systématiquement leur parti. Eh oui. Votre épouse elle-même n'hésitera pas à appuyer leur requête et à exiger un arrêt-pipi. C'est une coalition. Ils sont tous contre vous. Personne, dans cette fichue voiture, ne semble se soucier de la moyenne, à part vous.
Votre famille n'en a rien à battre de la moyenne!
Vous verrez que, tout à l'heure, ils seront les premiers à répéter à tout bout de champ : « C’est encore loin ? », « Quand est ce qu'on arrive ? » et « gnagnagna » et « gnagnagna ». Ah, bon sang de bonsoir! Voyager en famille, c'est pas de la tarte!
A propos de tarte, l'incompétence généralisée et le je-m'en-foutisme dogmatique de toute cette joyeuse bande ont terriblement bousculé votre planning et anéanti vos espoirs de déjeuner à Valence. Au rythme où vont les choses, vous ne parviendrez à déjeuner à Valence que sur le coup de quatre ou cinq heures de l'après-midi, et vous savez maintenant qu'il serait illusoire de demander pareil sacrifice à la joyeuse chère bande de morfals. Il va donc falloir casser la croûte en chemin.
Justement un panneau élégamment frappé d'une fourchette et d'un couteau blancs sur fond azur vous indique qu'un Restoroute vous tend les bras, à moins de dix kilomètres.
Halte-là Malheureux!
Vous voulez connaître l'atroce urticaire du poulet-frites-salade ? La péritonite foudroyante de la saucisse-purée ? L'embolie du tripoux ?
Nous n'allons pas prétendre ici que tous les Restoroute servent de la viande avariée. Ce serait injuste et nos amis restoroutiers ne nous le pardonneraient pas. Cependant, pourquoi cacher que les menus de Restoroute ne sont pas une nourriture pour fillette ? Et que certains troubles peuvent survenir dans les heures suivantes leur ingestion ? C'est d'abord une vague crainte, comme un pressentiment déplaisant, puis une douleur diffuse dans la nuque, puis une profonde sensation de torpeur, précédée de tremblements nerveux. Vient ensuite un fort accès de fièvre, avec perte de conscience et vomissements, puis une souffrance intense dans la région abdominale, accompagnée d'un dysenterie purulente. Enfin, ce sont les spasmes, les cris, la tuberculose. Madame, monsieur, si vous avez mangé quelque chose dans un Restoroute, arrêtez-vous immédiatement et demander l'avis d'un expert.
Déjeuner en route : une joyeuse chic détente!
Puisqu'il est atrocement dangereux de s'alimenter dans les bouges insalubres qui bordent la route de vos vacances, et comme vous n'allez tout de même pas perdre une demi-heure de plus à faire un détour pour dénicher la charmante rieuse petite auberge tapie au creux d'un frais vallon ombragé (pensez à votre moyenne), vous avez opté résolument pour le pique-nique. Nous vous approuvons .